En suivant une lignée culturelle traversant l’histoire de l’art et des représentations, les artifices numériques se multiplient. Ils suscitent le développement de technologies toujours plus raffinées dans l’art de la tromperie, notamment celles de la simulation et de l’intelligence artificielle, capables de manipuler les images, les discours et les données afin de tromper nos sens ou nos facultés cognitives, en démultipliant les puissances du faux.
Les imaginaires de l’automate et du simulacre prolifèrent dans les arts trompeurs, que soit les avatars des jeux vidéos, les personnages de synthèse des films de science-fiction, ou encore les Deep Fakes dans les expositions muséales (musée Dali) et dans l’écosystème socionumérique.